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12ème Régiment de Chasseurs |
Les campagnes du
12ème Chasseurs
Campagnes Révolution - Empire :
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JEMMAPES 1792 -
AUSTERLITZ 1805
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A la déclaration de
guerre en avril 1792, le Régiment fut affecté à
l’Armée du Centre (aussi appelée Armée des Ardennes)
aux côtés des 3ème, 9ème et 11ème
Régiment de Chasseurs à Cheval.
En septembre 1792, un
escadron « franc » rattaché au régiment fut
créé au sein duquel deux sous-lieutenants furent promus (WATIER
SAINT ALPHONSE en septembre et MURAT en octobre)
En novembre de la
même année, une « Légion Franche »
fut incorporée au régiment ; au sein de cette unité
servit le futur Général DELAROCHE qui était seulement
sous-lieutenant à cette époque.
Guerre de la 1ère coalition :
(20-04-1792)
L'Europe est
effrayée par les progrès de la Révolution, et une
coalition naît pour restaurer l'autorité royale en France. Tandis
qu'en septembre 1792 le gouvernement révolutionnaire mène une
guerre idéologique tendant à l'abolition des monarchies hors de
France, l'armée révolutionnaire pré positionne ses troupes
face aux coalisés (Autriche, Prusse, Angleterre, Hollande, Espagne,
Portugal).
1792
Batailles de GRANDPRE, VALMY
(20-09-1792), Combats de BOUSSU, JEMAPPES (06-11-1792) SAINT-TROND (27-11-1792) et ANDRELECHT,
entrée à
BRUXELLES, combats de TIRLEMONT et de LIEGE
Vue de la
Bataille de Valmy (20 septembre 1792) |
Source:
"La bataille de Jemappes" par C. de
Le 11 octobre 1792, Mise en mouvement de
deux colonnes pour porter secours au département du Nord, en particulier
Le 12ème
Régiments de Chasseurs à Cheval fait
partie de l'arrière garde de la 1ère colonne qui est aux ordres du lieutenant
général de Beurnonville.
Les 19 et 20
octobre, Les deux colonnes sont réunies à Valenciennes et Maubeuge
et composent une armée de 40 000 hommes.
Le 24
Octobre, Ordre de bataille de l'armée aux ordres du
général Dumouriez.
Avant-garde.
Lieutenant général Beurnonville.
Maréchaux de camps : Dampierre -
Eustace - Rosières - Berneron.
- cavalerie : les
3ème, 6ème et 12ème Régiments de
Chasseurs à cheval (1012 cavaliers dont 238 pour le 12ème).
…/…
Le 23
octobre, l'avant-garde occupe Grisoelle
- Mairieux - l'Ouvrage.
Le 24
octobre, Bonsecours - Péruwels.
Le 26
octobre, Quiévrain.
Le 28 octobre,
marche forcée sur la frontière. L'armée entre aux Pays-Bas
(Belgique). L'avant-garde y est depuis 3 jours.
Le
Général Dumouriez
fait état de nombreuses lacunes d'organisation dans l'approvisionnement
en vivres et munitions.
Les
Autrichiens sont basés à Hyons,
Jemappes, Frameries, Boussu, Hainin et Thulin.
Le 29
octobre, le corps d'armée occupe Villers
sur
Attaque
principale depuis Valenciennes
vers Mons. La véritable
ligne de défense se situait au sud sur l'axe Jemappes, Cuesmes, Bertaimont, Hyon.
Le 3
novembre, mouvement offensif de l'avant garde ce qui détermine une
série d'engagements avec les Autrichiens, en particulier sur Boussu
successivement pris, perdu et repris par l'avant garde française. Toute
la cavalerie y est, entre autre, engagée.
Occupation de Hornu,
Wasmes, St Ghislain, Eugies, Genly et Noirchin.
Le 5
novembre, les attaques sont portées sur les positions autrichiennes d'Eugies, Pâturages et Frameries
et le terrain est dégagé en avant de la position principale de
l'ennemi qui se retrouve sur les hauteurs voisines de Mons. Les Autrichiens
sont en défense sur Jemappes,
Cuesmes, Bertaimont, Ciply.
Le 6 novembre
au matin, bataille d'abord par l'artillerie de 7 novembre à 10h sans
véritablement emporter la partie. Les fantassins sont engagés
vers midi. A 14h les Autrichiens se replient et battent en retraite
au-delà de Mons.
Les
Français prennent leurs appuis tout autour de la ville pour l'attaquer
le lendemain, mais au matin, tous les Autrichiens ont battu en retraite et les
responsables Belges de la ville ouvrent les portes aux Français.
Estimation
des pertes : 300 morts et 600 blessés. Perte de 8 canons. Environ 4000
autrichiens tués, blessés ou déserteurs.
Il n'y eu
plus de contact entre les deux armées pendant plusieurs jours.
Les
Autrichiens se replient sur Bruxelles.
Les
Français occupent Tournai sans
résistance.
Le manque
d'approvisionnement rapide les empêche de poursuivre dans la
foulée. Ils restent bloqués à Mons jusqu'au 11 novembre.
Anderlecht est pris et l'armée
française fait son entrée à Bruxelles le 14 novembre sous les acclamations des habitants.
Le 16
novembre, l'avant-garde met la main sur une importante fonderie à Malines.
Le 21
novembre, elle s'oppose aux autrichiens à Tirlemont qui se retirent le 22.
Le 28
novembre, Liège est pris. Mais on constate une diminution significative
des effectifs, de nombreux volontaires refusant de poursuivre la campagne,
considérant que la patrie n'est plus en danger.
La bataille
de Jemappes aura permis à l'armée
française de libérer les Pays-Bas occupés par les
Autrichiens.
1793 Bataille
de SAINT TROND, Prise de TIRLEMONT,
COURTRAI et NERWINDEN (18-03-1793)
Armée
des Ardennes (au sein de l’Armée du Nord)
1794 Reddition
de LANDRECIES, siège et prise de CHARLEROI (25-06-1794), FLEURUS
(26-06-1794), MONS (01-07-1794),siège
et prise de MAESTRICHT (04-11-1794)
Le 13 mai
1794, le 12ème est engagé dans la bataille du GRAND
RENG puisque BOISSET, un officier du régiment fut commandant de la
cavalerie sous les ordres de DUHESME.
Juillet
1794 - Armée de Sambre et Meuse, Division TILLY, Brigade DUVIGNAUD
LORGES
1795 Passage
du Rhin, Batailles de KREUTZNACH
(11-11-1795) et SULTZBACH
1796 Batailles
de LIMBERG, WURZBURG (22-07-1796), BAMBERG (04-08-1796), AMBERG et SIEBOURG
Armée
de Sambre et Meuse, 6ème Division (Général de Division CHAMPIONNET) au centre du dispositif,
face à ESTENFELD, à
gauche de la 5ème Division
1797 Batailles
de NEUWIED (19-05-1797), MONTABAUR,
HADAMAR, 1ère campagne d’Italie
1798 Campagne
d’Helvétie
Entre 1798 et 1801, le
régiment servi au sein des armées suivantes : Armée
de Mayence, Armée du Danube et Armée du Rhin
Guerre
de
Une nouvelle
coalition se forme contre la France en réaction à la politique
d'annexion. La coalition regroupe l'Autriche, l'Angleterre, une partie de
l'Empire germanique, le Royaume de Naples, la Turquie et la Russie. Le
Directoire forme six armées (Hollande, Rhin, Danube, Suisse, Italie et
Naples) car il faut défendre un front immense du nord de la Hollande
jusqu'au sud de l'Italie
1799 Batailles
de LEIBDINGEN et LUCIENSTEIG
1800 D’abord
affecté à la réserve de cavalerie de l’Armée de (NANSOULTY, de l’Armée du
Rhin, il participa aux Batailles de STOCKACH
(03-05-1800), MÖSSKIRCH (05-05-1800), SIEBOURG et MENNINGEN (11-05-1800)
Extrait de la
correspondance de l’Armée du Rhin du 24 floréal de
l’an 8 (14 mai 1800)
« Le
21 floréal (11 mai 1800), le 12ème Régiment de
Chasseur faisait partie de la réserve de l’aile droite du Rhin, a
été détaché à la 1ère
division commandée par le général VANDAMME, il reçu
l’ordre de se diviser, partie sur KEMPTEN, et partie sur MEMNINGEN afin
de marcher en partisans pour inquiéter l’ennemi. Il se mit donc en
marche de grand matin. Il arriva à la position indiquée à
quatre heures su soir, tomba sur les derrières de l’armée
autrichienne, coupa un convoi, s’empara en tête et en queue de 400
chariots de vivres et bagages, poursuivit les hussard chargés
d’escorter le convoi, les força à entre dans MEMNINGEN
où ils portèrent l’alarme à leurs troupes, faisant
face alors à l’aile droite de l’armée
française qui se battait avec elle depuis onze heures du matin. »
« 800
chevaux environ, beaucoup de butin, des farines et des grains, tel est le
résultat de la mission de ce brave régiment. »
« Signé
MARQUET, officier d’état-major. »
Affecté
le 11 mai 1800 à la Division VANDAMME il part pour l’Italie le 25 mai avec LORGE,
traverse le SAINT GOTHARD (28-05-1800) et combat à BELLINZONA
(30-05-1800) sous les ordres du Général de Brigade DIGOUET.
Ensuite
affecté à
Lien
sur : « Bataille de Marengo »
Le
régiment revint en France avec ses colonels le 3 juillet, le 31 juillet
le régiment est affecté à la 2ème
Armée de Réserve (plus tard Armée des Grisons)
Fin
novembre 1800, il fait partie de la Division de cavalerie commandée
par LABOISSIERE, il traverse la SPLÜNGEN (09-12-1800)
Paix de Lunéville
Le 9
février 1801, la République française signe à
Lunéville un traité de paix avec l'Autriche.
Échec
de la deuxième coalition
Faisant fi du
traité de Campoformio (1797) qui mettait fin à une
première coalition contre la France révolutionnaire, l'empereur
François II en avait formé une deuxième avec la Russie et
l'Angleterre. Elle remporte quelques succès qui font craindre le pire
aux Français.
Le général
Bonaparte
rentre alors d'Égypte, renverse le Directoire et devient Premier Consul.
Il bat les Autrichiens à Marengo, en Italie.
Les
Autrichiens entament des négociations à Lunéville. Mais
ils hésitent à faire la paix sans l'Angleterre... jusqu'au moment
où le général Moreau bat leur armée à
Hohenlinden, en Bavière, et menace Vienne. Ils n'ont plus le choix et,
à Lunéville, se retirent de la coalition.
L'Autriche
reconnaît la République batave (Pays-Bas) ainsi que la
République helvétique. En Allemagne, 350 terres d'Empire sont
médiatisées, autrement dit sont affranchies de la
dépendance immédiate du titulaire du Saint Empire romain
germanique (ou empire d'Allemagne), en l'occurrence le chef de la maison
autrichienne des Habsbourg. En Italie, l'Autriche est évincée et
reconnaît l'indépendance des républiques Cisalpine
(Piémont) et Ligurienne (Gênes), inféodées de fait
à
Le
traité de Lunéville confirme par ailleurs à la France la
possession de la Belgique et de la rive gauche du Rhin. Le dogme
révolutionnaire des frontières naturelles devient une
réalité, au risque de rompre l'équilibre des forces en
Europe continentale. Paris récupère par ailleurs la Louisiane
(pour quelques mois).
Médaille
commémorative de la « Paix de Lunéville »
Le
Régiment rejoint BALE
(05-03-1801), il est ensuite envoyé à l’Armée
d’Helvétie sous les ordres de MONCHOVY
A
partir l’été 1801, il tient garnison en France VESOUL (14-08-1801) et BELFORT (20-02-1802) il est alors
subordonné à la Division de Cavalerie
Légère (Général
BOURCIER) de
l’Armée des Côtes de l’Océan ou il restera jusqu’en 1805.
1802 La
Paix d'Amiens est conclue le 25 mars 1802 (4 germinal an X), puis
signée le 27 à
l'Hôtel de ville. Elle stipule que toutes les possessions des unes et
autres parties prises par fait de guerre seront restituées, sauf
l'île de la Trinité et Ceylan, laissées aux Anglais. Le Cap
de Bonne-Espérance retourne aux Hollandais, les frontières sont
fixées entre Guyane française et portugaise, la république
reconnue aux Sept-Isles, les droits des pêches de Terre-Neuve et sur le
bois de Saint-Pierre-et-Miquelon délimités, les droits de la
famille de Nassau en Hollande compensés, et enfin le statut de Malte et
de ses chevaliers très précisément établi dans son
indépendance à l'égard de l'Angleterre et de
1804 Le
Régiment a fait mouvement et les unités sont stationnées
à : 1er et 2ème escadrons à Aire, 3ème
escadron à Calais, en réserve le 4ème
escadron à Ath.
Guerre de
Trois ans
après la signature de la Paix d'Amiens (25 mars 1802), la guerre reprend
contre l'Angleterre alliée à la Russie, l'Autriche et la
Suède. François Ier d'Autriche et Alexandre Ier
tsar de Russie sont inquiets devant les progrès de la puissance
française en Italie. La France a l'appui de l'Italie (moins les
Deux-Siciles), de la Hollande et des États allemands de l'ouest. Sans
déclaration de guerre, l'armée autrichienne attaque la
Bavière. Napoléon réagit aussitôt en envoyant la
Grande Armée contre les Autrichiens et les Russes
Campagne
d’Autriche
1805 Prise
de MEMMINGEN (15-10-1805), Bataille d’AUSTERLITZ (02-12-1805)
Musique
et paroles de la « Marche d’Austerlitz »
Guerre de la 4ème coalition :
(01-10-1806-27-07-1807 Traité de paix de Tilsitt)
Une
quatrième coalition à l'initiative de la Prusse et regroupant la
Russie, la Suède, la Norvège et l'Angleterre est
créée. Le roi de Prusse envoie un ultimatum à
Napoléon lui demandant d'évacuer l'Allemagne dans les huit jours
(1er octobre 1806). Napoléon prend immédiatement l'offensive.
Campagne
de Pologne et de Prusse
1806 Bataille
de AUERSTADT (14-10-1806), Prise de CZENTOSCHAU, Batailles de CZARNOWO (24-12-1806) GOLYMIN
(26-12-1806), OKUNIN, et BIEZUN
1807 Batailles
de GROSS KRUG, EYLAU (08-02-1807) ; HEILSBERG (10-06-1807) ;
FRIEDLAND (14-06-1807).
1808 15-10-1808
(Décret du 12-10-1808)
Campagne
d’Espagne
Des
détachements du 12ème Chasseurs à Cheval furent
intégrés au 2ème Régiment Provisoire de
Chasseurs à Cheval appartenant au 2ème Corps de
Gironde en Espagne
Guerre de la 5ème coalition :
(01-1809 à 11-07-1809, 14-10-1809 Traité
de paix de Vienne)
En janvier
1809, une cinquième coalition est formée pour lutter contre la
politique de Napoléon en Europe. Elle regroupe l'Angleterre, l'Autriche,
l'Espagne et le Portugal.
En avril
1809, l'Autriche envahit la Bavière. Napoléon réplique
aussitôt. L'armée d'Allemagne est formée le 1er avril 1809.
Campagne
de Bavière
1809 Batailles
de, ECKMÜHL (22-04-1809), RATISBONNE (23-04-1809) et
WAGRAM (05 et 06-07-1809).
L'armée
Française, sous le commandement de Napoléon, remporte une
victoire sur l'armée Autrichienne
3ème
Corps (Général DAVOUT)
/ Cavalerie Légère (Général MONTBRUN / Brigade (Général PAJOL)
Nota : Au
cours de la bataille de WAGRAM, un obus de 8 éclate devant le cheval de
l’Empereur et un autre effleure OUDINOT. « Sir, on tire sur l’état-major,
lui dit-on – A la guerre, tous
les accidents sont possibles répond-il. »
Guerre de la 6ème coalition :
(01-1812 à 1814)
Début
1812, une sixième coalition est formée (Angleterre, Russie,
Suède, Espagne et Portugal). La Grande Armée s'engage vers l'est.
Elle franchit le Niémen. Le 15 août, elle est devant SMOLENSK sans
avoir eu à s'engager sérieusement. Les Russes se dérobent
continuellement, faisant le vide devant eux. La cavalerie est épuisée.
Koutousov gagne du temps et veut réunir suffisamment de forces pour
affronter les Français sur le terrain qu'il choisira
Campagne
de Russie :
(09 à 12-1812)
1812 2
escadrons du 12ème Chasseurs à Cheval participèrent
à la campagne de Russie. Le 1er Escadron (de LIVREMONT) et le
2ème Escadron (MONTAGLAS) soit 596 hommes commandés
par le Colonel GHIGNY. Ils faisaient partie de 7ème
Brigade (Général SAINT-GENIES),
2ème Division de cavalerie légère (Général WATHIEZ de SAINT ALPHONSE), 2ème
Corps de réserve de cavalerie (Général MONTBRUN), Réserve de cavalerie
de la Grande Armée (Maréchal MURAT)
Batailles
de WILNA (Vilnius), RUDNIA,
KRASNOE (14-08-1812), LA MOSKOVA (07-09-1812) et WINKOWO (04
& 18-10-1812)
Vue de la
bataille la plus sanglante de l’Empire, la Bataille de la Moskova ou de
Borodino (7 septembre 1812) |
Tableaux
de batailles : http://aigleconquerant.free.fr/dossiergalerie/tableaux.bat.htm
1813 Batailles
de KONNERN, HANAU, LA
KATZBACH (26-08-1813) et LEIPZIG (3 escadrons) (15 au 19-10-1813)
2ème
Corps de Cavalerie (Général Division SEBASTIANI) / 2ème Division de Cavalerie
Légère (Général Division Baron ROUSSEL d’HURBAL / Brigade (Général Brigade GERARD)
Toute
l'Europe est unie contre Napoléon, le 31 décembre 1813, trois
cent mille soldats coalisés franchissent le Rhin portant la guerre sur
le sol français
Campagne
de France :
(01 à 03-1814)
Etendard
- 12ème Régiment de Chasseurs à Cheval - Taille
réelle (hors franges) :
1814 Batailles
de BRIENNE (29-01-1814), LA ROTHIERE (01-02-1814), CHAMPAUBERT
(10-02-1814), MONTMIRAIL (11-02-1814), VAUCHAMPS (14-02-1814), CRAONNE
(07-03-1814)
Napoléon
1er tentait de faire échec à la marche sur Paris de
trois armées coalisées (Winzigerode - puis Bernadotte -,
Schwartzenberg et Blücher).
6ème
Corps (Maréchal MARMONT
Auguste Frédéric Louis Viesse de) / 1ère
Division de Cavalerie (Général de Division DOUMERC)
Les 100 Jours :
(1815)
Napoléon,
exilé à l'île d'Elbe, décide de rentrer en France
pour reprendre le pouvoir. Le 1er mars 1815, il débarque à
Golfe-Juan
Les
puissances européennes (Autriche, Prusse, Angleterre) veulent en finir
avec Napoléon. En avril 1815, l'Europe coalisée forte de neuf
cent trente mille hommes se prépare à l'attaquer à nouveau.
L'Empereur décide de prendre l'offensive en Belgique et de battre
séparément chacune des armées de la coalition
Campagne
de Belgique : (06-1815,
le 22-06-1815 Abdication de napoléon)
1815 Batailles
de LIGNY (16-06-1815) et WATERLOO (18 06-1815)
100
Jours - Armée du Nord (Aile droite) Maréchal, Marquis, Emmanuel de GROUCHY / 3ème
Corps d’Armée (Général de Division, Comte, VANDAMME Dominique) / 3ème
Division de Cavalerie (Général de Division, Baron, DOMON Jean Simon) / la 2ème
Brigade (Général de Brigade, Baron, VINOT Gilbert Julien) / Chef de Corps Colonel de GROUCHY Alphonse avec 3 escadrons
Notes :
1.
Officier tué à Waterloo
Lieutenant
RICHARD
2.
Militaires du 12ème Chasseur
décorés de la « Médaille de Sainte
Hélène ».
(Décoration
créée par Napoléon III, pour récompenser les
405.000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux
côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de
1792-1815).
·
AUBRY Joseph Thomas, Capitaine (° 20-12-1780 à
MIRECOURT (88), Retraité, 12ème Chasseurs à
Cheval (an VII à 1814) Prisonnier, Chevalier de la Légion
d'Honneur
·
GAUTHIER Jean, Cavalier (° 1793 à MALATAVERNE (26), 12éme
Régiment de Chasseurs à Cheval (1812 à 1814)
·
HORDE Jean Chrysostome, Maréchal des Logis, (°
27-01-1789 à BAYONVILLERS (80), 12éme Chasseurs
(22-04-1808 au 16-09-1814)
·
HUSSON Philippe,
Cavalier (° à SAINT MIHIEL (55), 12éme Chasseurs
à Cheval (05-10-1813 au 15-06-1814) dossier : 262386
·
JACOB Pierre,
Cavalier (° 06-01-1791 à AMIENS (80), 12éme
Chasseurs à Cheval (18-02-1813 à ??)
·
LEMAIRE Louis André Désiré, Cavalier, (°
08-10-1789 à FONCHES-FONCHETTE (80), 12éme Chasseurs
(22-04-1808 à 1814
·
MARECHAL Louis Emmanuel, Maréchal des Logis (°
27-02-1789 à HARBONNIERES (80), 12éme Chasseurs (1809
à 1815
·
MARC Pierre César, Sous-officier, (° 1791 à
NARBONNE (11)
·
MATHIEU François, Brigadier, (° 28 floréal an 3
à BEAUCHAMPS (80), 12éme Chasseurs à Cheval
(21-11-1813 au15-07-1845
·
REMY François, Cavalier, (domicilié a SAINT-MIHIEL
(55), 12ème Chasseurs à Cheval, (08-01-1813 au
21-12-1815)
·
SÉCAIL Michel, (° ESBAREICH (65) 12ème
Chasseurs à Cheval (1807), dossier : 275462
·
THORY Jean Louis, Cavalier (° 15 thermidor 1793 à
LE-QUESNEL (80), 12éme Chasseurs (15-04-1813 à 07-1816
Le 12ème Régiment de
Chasseurs À Cheval est dissous le 16 juillet 1815.
-----ooOoo------
Le 12ème Régiment de
Chasseurs de France est recréé
le 30 aout 1815.
En 1815, le dernier
escadron de chaque régiment est armé de lances. Quatorze
régiments firent campagne en Espagne en 1823, tandis que les Chasseurs des Ardennes participaient à
l'expédition de Morée.
30 octobre 1828 Prise du
château de Morée (forteresse construite par le sultan Bajazet II
en 1499 et appelée château de Morée) par les
Français. Cette prise acheva la libération du sol de la
Grèce.
Conquête de
l’Algérie :
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ALGER 1830
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Sur
ordre de Charles X, La flotte appareille de Toulon le 25 mai 1830 avec 453
navires, 83 pièces de siège, 27.000 marins et 37.000 soldats. Le
corps expéditionnaire est placé sous les ordres de l'amiral
DUPERRE et du général BERTHEZENE. Le 14 juin 1830, les troupes
françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25
Km d'Alger et, le 5 juillet, les troupes françaises font leur
entrée dans la forteresse d’Alger.
Le 12ème
Régiment de Chasseurs participe en 1831 à la création du 1er
Régiment de Chasseurs d’Afrique, régiment
créé par ordonnance royale du 17 novembre 1831.
Cette unité
s’illustrera sous toutes les latitudes ; ceci commence par une
participation active dans la conquête de l’Algérie où
elle participe à la prise de la smala d’ABDEL Kader sous le
commandement du Général Bugeaud (16 mai 1843) jusqu'au
débarquement en Provence avec la 1ère armée française.
Dans les Ardennes, au cours de la guerre de 1870-1871, le 1er
Régiment de Chasseurs d’Afrique, engagé dans le cadre de la
Division Marguerite s’illustrera avec éclat, notamment en
chargeant avec les 3ème et 4ème
Régiment de Chasseurs d’Afrique à Floing. Le
régiment y perdra les deux tiers de son effectif (environ 350 hommes
tués, blessés ou disparus) tombant ainsi glorieusement comme
s’il n’eût pas voulu survivre à cette effroyable
catastrophe. Après la seconde guerre mondiale, stationné au Maroc
puis en Algérie, il quittera l’ordre de bataille en 1964.
Expédition du Mexique
1862-1867 :
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PUEBLA 1863
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Lorsqu’en 1862 Napoléon III
décida d’envoyer un corps expéditionnaire au Mexique, un
régiment de cavalerie, fut créé et prit le nom de
« 2ème Régiment de Marche de
Cavalerie », il fut constitué par prélèvement
de deux escadrons dans deux régiments existant déjà, le 12ème
Régiment de Chasseurs à Cheval, à l’époque en
garnison à Carcassonne et
le 3ème Régiment de Chasseurs d’Afrique. Le
détachement du régiment comprenait : Le lieutenant-colonel Marguerite (commandant en second), le 5ème
Escadron du Capitaine Colne et le
6ème Escadron du Capitaine VATA.
A peine arrivé au Mexique, le
Lieutenant-colonel MARGUERITE, à la tête des cinq pelotons de
l’Escadron VATA, en avant garde de la colonne, chargea 200 cavaliers
mexicains à PLAN DEL RIO, ce qui valut à cet escadron la citation
à l’ordre de la Brigade n°12 suivante :
« Le
6éme Escadron du 12° Chasseurs à Cheval est le premier du
Corps de la colonne qui ait eu l’honneur de rencontrer l’ennemi,
les autres corps le lui envient, et applaudissent donc à la charge
pleine d’élan qui lui a procuré, le 3 novembre 1862
à PLAN DEL RIO, le succès si complet et si brillant que nous
avons pu constater par le nombre des morts et des blessés laissés
par l’ennemi dans sa fuite.
Le
Général commandant la colonne est heureux de pouvoir
témoigner par la voie de l’ordre sa satisfaction à tous les
officiers, sous-officiers et cavaliers, et particulièrement à
l’officier supérieur, Monsieur le Lieutenant-colonel MARGUERITTE,
pour la vigueur qu’ils ont donc déployé en cette
circonstance. »
A cette époque, le chef du corps expéditionnaire,
le maréchal FOREY, disait de Marguerite : « On ne sait
plus en quels termes faire l’éloge du lieutenant-colonel Marguerite » A seize ans, ce valeureux soldat se battait tous
les jours sous les ordres du général Allonville, il se faisait mettre à l’ordre du
jour. A vingt ans, il était sous-lieutenant, cité quatre fois
à l’ordre de l’armée et chevalier de la Légion
d’honneur.
Le 11 février 1863 à LOS LLANOS, les
chasseurs s’illustrèrent en dégageant des convois de
ravitaillement attaqués par les Mexicains. A SAN LORENZO, ils
s'emparèrent d'un important butin le 22 mars 1863 et, en juin 1865
à URCUAPAN, 70 Chasseurs sabrèrent et mirent en fuite un
bataillon d'élite ; action qui dissuada quelques 700 cavaliers mexicains
qui préférèrent tourner bride.
Guerre Franco Allemande de 1870-1871 :
Ce fut
à des Chasseurs du 5ème escadron de ce régiment
qu'il appartint le 25 juillet 1870 de participer au premier engagement de la
guerre franco allemande. Un peloton intercepta une patrouille de Dragons Badois
qui fut mise hors de combat à l'exception d'un Officier, le comte
ZEPPELIN, le futur inventeur des dirigeables.
Le
Régiment eut le triste destin d’avoir le premier mort de cette
guerre (fut-il réellement la première
victime de la guerre ?), une stèle
a été érigée à sa mémoire dans le
cimetière de SCHIRLENHOFF:
Ici repose la première victime
française de la guerre
Franco-allemande de 1870-1871
Claude Ferréol PAGNIER
Maréchal des Logis du 12ème
Régiment de Chasseurs à Cheval
Chevalier de la légion
d’Honneur tué
dans une reconnaissance à
SCHIRLENHOFF
le 25 juillet 1870.
Durant
la guerre de 1870, le régiment était subordonné à
la division de cavalerie (Général BRAHAUT) du Vème
corps (Général de FAILLY) de l’Armée de
Châlons placée sous les ordres du Maréchal MAC MAHON, cette
division était composée de deux brigades
Voir fichier :
Histoire Militaire - Ordre de Bataille - Armée de Châlons
1870.xls
·
5ème régiment de
Hussards commandé
par le Colonel FLOGNY
(4
escadrons – 41 officiers et 548 cavaliers)
·
12ème
Régiment de Chasseurs commandé
par le Colonel de TUCE, commandant en second Lieutenant-colonel de LA PORTE
(4
escadrons – 36 officiers et 416 cavaliers
·
5ème Régiment de
Lanciers commandé
par le Colonel de BOËRIO.
(4
escadrons – 41 officiers et 548 cavaliers)
·
3ème Régiment de
Lanciers
Le
3ème
Régiment de Lanciers n’a pas participé aux combats de
Buzancy, Floing et Sedan car il était resté à Metz
après les combats d’Alsace et de Lorraine.
Le régiment
participera aux combats victorieux de BUZANCY (27-08-1870) et avec ses
camarades des Chasseurs d'Afrique et aux célèbres charges de
FLOING, il chargea lui aussi, avec sa brigade en direction de la vallée
de la Semois, il perdit 50% de son effectif mais parvint à se reformer
au nord de MEZIERES échappant ainsi au piège de Sedan.
En 1871, le Régiment
participe au siège contre la Commune.
Armée de Versailles Maréchal MAC MAHON / 1er
Corps d’Armée (Général de Division de LADMIRAULT) /
Brigade de Cavalerie (Général de Brigade de GALLIFET)
Première guerre 1914-1918 : (03-08-1914
au 11-11-1918)
Elément de cavalerie du 6ème
Corps d’Armée (Général SARAIL), le Régiment
participe aux opérations des 3ème et 4ème
Armées du Corps de cavalerie SORCLET vers la Belgique.
Le temps n'étant
plus aux charges, la Cavalerie n'est plus employé que pour des
reconnaissances, des liaisons, des couvertures d'avant-postes, lorsqu'elle est
utilisée à cheval.
Les cavaliers passent plus
de temps dans les tranchées qu'en selle. Le Régiment est
fractionné en escadrons divisionnaires affectés à des
divisions d'infanterie et combat sur tous les fronts métropolitains.
Reçoit la Croix de
Guerre (Etoile de vermeil) avec citation À l’ordre du Corps
d’Armée.
|
L’AISNE 1917 -
L’AVRE 1918
|
La croix et l’inscription
« Bibi » désignent le Lieutenant VICART lors de la
remise de la croix de guerre.
Liens : http://www.chez.com/santerre1418/fr/portraits/vicart1.htm
1919
- 1939 Le
12ème Régiment de Chasseurs à cheval tient
garnison à Sedan
Campagne de France 1939-1940 :
Elément
de la 6ème Brigade à Cheval (Général de
Brigade BROWN DE COSTOUN) subordonnée à la 5ème Division Légère de Cavalerie
(Général Chamoine),
IIème Armée (Général HUNTZIGER), le
régiment, prend le contact avec l’ennemi le 10 mai 1940 à
LIBRAMONT et NEUCHATEAU (Belgique) et mène un combat retardateur
jusqu'au 12 juin 1940 qui le mènera dans le secteur de SAINT VALERY EN
CAUX au prix de pertes sévères (2 officiers, 9 sous-officiers et
79 chasseurs).
Reçoit
Le 12ème Régiment de
Chasseurs À Cheval est dissous le 12 juin 1940.
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Le 12ème Régiment de
Chasseurs de France est recréé
le 1° janvier 1945.
Libération de la France 1945
Quatre
ans et demi plus tard, le 1° janvier 1945, il est reconstitué durant
la campagne de France et prend l’appellation de « 12ème Régiment de Chasseurs de
France ». Il entre alors dans la composition de la 1ère
Division d’Infanterie.
Les effectifs du
régiment émanent du 8ème Groupe de
Reconnaissance de la 33ème demi-brigade des Forces
Françaises de l’Intérieur de MAUBEUGE.
Le regroupement a lieu dans
le Cher et au fur et à mesure de l’arrivée des
unités, l’implantation du régiment devient la suivante
VIERZON :
Etat Major
Escadron Hors Rang
2ème Escadron
VHEILLAY :
3ème Escadron
MASSAY :
4ème Escadron
Le 2 avril 1945, le
Général de GAULLE remet à PARIS l’étendard du
12ème Régiment de Chasseurs à Cheval au Colonel
ROUGIER désigné pour prendre le commandement du régiment
depuis le 10 février 1945.
Le 8 avril 1945,
l’étendard est présenté au régiment à
VIERZON-BOURGANEUF ; le capitaine PERRODON est porte étendard.
Du 30 avril au 3 mai, les
escadrons du régiment font mouvement par voies ferrées sur
l’Allemagne où ils s’installent à GAMERLINGEN,
NEUFRA, FELDHAUSEN, BITZ.
Le 6 juillet, le
régiment fait à nouveau mouvement sur la SARRE où il
occupe les villes de EPPEL-BORN, BUBACH, WIFSBACH, LEBACH-HUMES où il
sera dissous à nouveau
Le 12ème Régiment de
Chasseurs de France est dissous
le 30 avril 1946.
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Le 12ème Régiment de
Chasseurs est recréé
le 15 janvier 1963.
En 1963, après la disparition des Chasseurs
d'Afrique et le qualificatif "à cheval" ne s'imposant plus,
les régiments prennent la dénomination de régiments de
Chasseurs, qu'ils avaient porté à l'origine. Cette
année-là, le 21ème Régiment Spahis, en
garnison à Sedan, devient 12ème Régiment de
Chasseurs; équipé d' E.B.R. il fait partie des unités de
reconnaissance du corps de bataille.
Le 21 janvier 1963, le Général MASSU
vient à Sedan lui remettre son étendard.
Recréation du 12ème
Régiment de Chasseurs le 21-01- 1963 Le Général Massu
passe les troupes en revue (CdC Colonel CALVEL)
Il
est héritier des traditions du 12ème Régiment
de Chasseurs à Cheval
1er
mai-1973, Lors d’une cérémonie à DOMPAIRE, il
reçoit l’Etendard et la fourragère du 12ème
Régiment de Chasseurs d’Afrique.
Le 12ème Régiment de
Chasseurs est dissous le
30 juin 1984.
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Etendard
du 12ème Régiment de Chasseurs
Etendards
du 12ème Régiment de Chasseurs & du 12ème
Régiment de Chasseurs d’Afrique et leur garde à cheval