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12ème Régiment de Chasseurs |
Personnages illustres du
12ème Chasseurs
BARTH
Joseph (° 1776 Breitenbach)
Engagé
au régiment comme soldat en 1803.
BOISSET
Engagé
au régiment comme soldat - Présent au régiment du 8 avril
1779 à mai/juin 1794.
CASTILLON
(de) Marie Emilien
Lieutenant
eu 12ème Régiment de Chasseurs.
(Fils
de Pierre Guillaume Félix de CASTILLON, marquis de SAINT-VICTOR et de
Marie Anastasie TEXIER de MONTAINVILLE)
DELAROCHE
Jean-Baptiste Grégoire (° 1767 - + 1845)
Engagé
au régiment comme soldat - Présent au régiment du 16
novembre 1794 au 31 décembre 1794.
Général
de Brigade 10-07-1799, Général de Division 02-02-1808
DERY
Engagé
au régiment comme soldat - Présent au régiment du 6
octobre 1788 à 1802.
FORNIER
d’ALBE Gaspard Hilarion (+ 21-10-1834)
Engagé
au régiment comme soldat - Présent au régiment du 14
septembre 1788 au 20 décembre 1791.
Chef
de Corps du 18ème Régiment de Dragons en 1793
Blessé
le 17 juin 1793
Colonel
02-01-1793, Général de Brigade 20-09-1809 – Baron
d’Empire 02-07-1808
GIRAUD
Antoine (°
1749 - + 03-10-1811)
Engagé
au régiment comme soldat - Présent au régiment du 8 avril
1779 à mai/juin 1794.
Général
de Brigade à titre provisoire 03-05-1794
GROUCHY
Emmanuel
Emmanuel, marquis de GROUCHY,
Maréchal (Paris, 23-10-1766
- Saint-Etienne, 28-05-1847)
Le dernier maréchal - le seul
nommé pendant les Cent Jours - l’un des plus brillants cavaliers
de l’Empire. Toujours fidèle à Napoléon, il eut
l’honneur de commander « l’escadron sacré » lors
de la retraite de Russie en 1812. Certains le tiennent pour responsable de la
défaite de Waterloo. Grouchy était pourtant là où
on l’attendait.
Grouchy, d’une vieille famille
noble de Normandie, fit ses
premières armes dans l’artillerie et était sous-lieutenant
dans les Garde –du Corps roi, compagnie écossaise, en décembre 1786 puis
réformé le 27-01-1787. Quand survient la Révolution, acquis
aux idées nouvelles, il côtoie des esprits brillants, tels
Beaumarchais, d’Alembert, Turgot, Condorcet et Cabanis ces deux derniers
deviendront d’ailleurs ses beaux-frères. Après une
période hors de l’armée, il rejoint celle-ci le 18-12-1791
au sein du 12ème Régiment de Chasseurs , ou il obtint
son grade de colonel, (01-02-1792) puis au 2ème
Régiment de Dragons et au 6ème Régiment de
Hussards le 08-07 1792, ensuite, il fit la campagne de 1792 à
l’Armée du Centre. Suspendu comme noble, le 30 septembre 1793 et
exclu de l’armée pour ce motif le 8 octobre 1793. Il fut
réintégré dans son grade à l’armée de
l’Ouest, le 29 novembre 1794, confirmé le 23 avril 1795 comme
général de division, chef d’état major dans
l’Armée de l’Ouest. Il devient le second de Hoche en
Vendée.
Fin 1796, le Directoire le nomme
commandant en second de l’Armée chargée d’un
débarquement en Irlande. Mais il ne parvient pas à y prendre
pied. En 1798, il passe à l’Armée d’Italie sous les
ordres de Joubert. Il se distingue lors de la bataille de Novi (15 août
1799) où, atteint de quatorze blessures, il est finalement fait
prisonnier par les Autrichiens et échangé un an plus tard suite
à la bataille de Marengo.
A son retour en France, il est
passé dans l’Armée de réserve. Moreau demande que
Grouchy lui soit affecté. A la tête d’une division de
l’Armée de Moreau, il joue un rôle décisif à
Hohenlinden (3 décembre 1800).
Nommé inspecteur
général des troupes à cheval, puis Général
commandant une division de cavalerie, il participe à la campagne de
Prusse de 1806 : il est le premier à entrer dans Lübeck. A Eylau le
8 février 1807, sa charge de cavalerie est héroïque. Quatre
mois plus tard à Friedland (14 juin 1807), il se distingue encore. Il
est envoyé en Espagne, nommé gouverneur de Madrid et participe
à la répression du 2 mai 1808. Chargé du commandement de
la cavalerie de l’Armée d’Italie, il participe à la
bataille de Raab (14 juin 1809) sous le commandement du prince Eugène de
Beauharnais. A Wagram en 1809, sa division de dragons joue un rôle
décisif.
Nommé
Colonel-général des chasseurs le 31 juillet 1809, il prend part
à la campagne de Russie, à Borodino en 1812, son commandement du
IIIème corps de cavalerie est irréprochable. Il est
chargé de couvrir la retraite de
Aux Cent Jours, il est prisonnier le
duc d’Angoulême et nommé Maréchal d’Empire le
15 avril, élevé à la pairie impériale le 3 juin
Présent à Ligny (16 juin
1815), Grouchy commande la cavalerie française. Le 17 juin,
Napoléon lui donne l’ordre de poursuivre Blücher à la
tête de deux corps d’infanterie (3ème corps (Vandamme) et
4ème corps (Gérard) [1], et de deux corps de cavalerie, le
tout formant une force de 33.000 hommes pour empêcher la jonction avec
Wellington. Le Prussien masque le mouvement de ses troupes en laissant une
arrière-garde en rideau. Le 18 juin, Grouchy, sur la route de Wavres,
entend le bruit des canons de la bataille de Mont-Saint-Jean. Il ne se
détourne pas. Il n’a reçu aucun ordre en ce sens.
A
Réf : GERARD – Comte Etienne
Maurice GERARD - Biographie.doc
GUIGUES
de MORETON de CHABRILLAN Louis Robert Fortuné, Comte est nomme
Lieutenant-colonel au Régiment
Comte Louis Robert Fortuné
GUIGUES de MORETON de CHABRILLAN (° Paris, 06.01.1832-Paris, † 09.02.1892, inhumé au Père la Chaise). Ecole militaire
(....11.1851), chevalier de l'Ordre de S.S. Maurice et Lazare (26.01.1860),
chevalier, de la Légion d'honneur (22.05.1873).
Lieutenant en premier (1858), Capitaine
(25.01.1860), Chef d'Escadrons (05.08.18 au 5ème Régiment de
Chasseurs, Major au 1er Régiment de Hussards,
Lieutenant-colonel (18.11.1875) du 12ème Régiment de
Chasseurs et colonel (25.10.1879) du 15ème Régiment de
Chasseurs
HOLDRINET
Pierre dit CLERMONT, Colonel (°
12-12-1766 - + 23-09-1831)
Biographie (Source : Faste de la
Légion d’Honneur) [Transmis par Jacques SEYNAEVE]
12-12-1766 : Naissance à
RARECOURT (Meuse).
01-07-1772 : Enfant de troupe dans le Régiment
de Chasseurs à Cheval de Champagne (12ème de l'arme).
01-09-1792 : Nommé brigadier
fourrier à l'Armée du Nord.
01-07-1793 : Maréchal des logis
chef.
07-12-1793 : (17 frimaire An II)
Sous-lieutenant.
An III, passé à
l'Armée de Sambre et Meuse, il se distingue au passage de la Lahn le 22 messidor An IV.
An VII il sert à
l'Armée du Danube, et entre
le 13 nivôse AN VIII dans les grenadiers à cheval de la garde des
consuls.
26-10-1800 : (4 brumaire an IX)
Nommé capitaine
14-06-1804 : Chevalier de la
Légion d'honneur par la promotion du 25 prairial An XII [L 1306011]
Il participe aux campagnes d'Autriche, de Prusse, et de Pologne.
14-03-1806 : promu officier de la
Légion d’Honneur.
26-01-1809 : Nommé major de
cavalerie au retour de la campagne d'Espagne. Employé en Allemagne
(batailles d'Essling et de Wagram).
19-11-1812 : Promu au grade de Colonel
pendant la retraite de Russie.
05-08-1813 : A la tête du 28ème
Dragons, il fait la campagne de Saxe et de Silésie avec le 1er
Corps de Cavalerie.
02-01-1814 : Fait prisonnier de guerre
par les Russes au Fort Louis, et rendu à la paix, il est envoyé
en non-activité
01-11-1814 : Il obtient la croix
de Saint Louis, et prend sa retraite le 09-12-1815.
23-09-1831 : Il meurt à La
Charité-sur-Loire (Nièvre).
MENOU
Jacques (Abdallah) (+
13-08-1810)
Le 4 octobre 1795, les
modérés parmi lesquels se trouvent des monarchistes, avec le
Général MENOU à leur tête assiègent la
Convention (celle-ci a succédé à l'assemblée
Nationale le 20 septembre 1792), elle disparaît le 26 octobre 1795 (4 brumaire
An IV), remplacée par le Directoire. BARRAS fait alors appel au
capitaine Bonaparte qui s'empare des canons et matte l'insurrection. Ceci
n'empêchera pas MENOU, d'être apprécié par ce modeste
capitaine Bonaparte à l'ascension fulgurante.
Après deux ans de
"réforme" (27-10-1795 – 06-05-1798), il est
affecté à l'armée d'Orient avec le commandement d'une
division. Il se distingue à la prise d'Alexandrie.
Le 25 mars 1799, il épouse
Zobeïda, une égyptienne fille d'un maître de bains à
Rosete, et se convertit à l'Islam se faisant appeler Abdallah.
Canope, le 21 mars 1801.
Kléber assassiné
(14-06-1800), le général de division Menou lui succède par
droit d'ancienneté à la tête de l'armée d'Egypte.
Mais les Anglais, inquiets pour leur puissance maritime, sont
décidés aux plus grands sacrifices pour chasser les
Français de Malte et de l'Egypte. Aussi, après l'abandon de
Malte, l'amiral Keith, avec 180 bâtiments de guerre et de transport,
vient mouiller dans la rade d'Aboukir. Malgré la résistance du
général Friant, il jette sur la plage 20 000 soldats anglais sous
les ordres de sir Abercromby. Au lieu d'accourir avec toutes ses forces, Menou
les dissémine au Caire et à Damiette. Le général
Lanusse, venu du Caire au secours d'Alexandrie avec une poignée d'hommes,
est repoussé dans une attaque contre le camp anglais. Menou arrive
enfin. Le 21 mars, à la tête de 12 000 soldats, il attaque les
Anglais près de Canope, dans la presqu'île d'Aboukir. Ils ont
l'avantage du nombre et se trouvent protégés sur leurs flancs par
le feu de leurs chaloupes canonnières. Menou est repoussé.
Trois généraux, Lanusse, Baudot et Roize, sont blessés
à mort ; sir Abercromby périt dans
Le général Belliard
avait encore dans cette ville 14 000 hommes et les moyens de tenir
longtemps. Mais le désir de revoir la France l'emporte. Le 25 juin
1801, il signe une capitulation aux termes de laquelle ses troupes sont
transportées à Toulon.
Le général Menou est
alors cerné dans Alexandrie par les Anglais et les Turcs
réunis. Il capitule le 2 septembre 1801. L'Egypte est perdue.
Les préliminaires de paix seront
signés à Londres le 1er octobre suivant. Triste fin pour une
expédition aventureuse, semée d'échecs et de
tragédies
Rentré en France, il fut
bien accueilli par Bonaparte qui, le 17 mai 1802, le nomma membre du Tribunat,
puis le 1er décembre administrateur général du
Piémont. Commandant de la 17ème division militaire en 1808, MENOU
fut ensuite gouverneur général de la Toscane puis de Venise.
Napoléon l'éleva au rang de Grand Officier de la Légion
d'honneur et le fit Comte de l'empire en 1808. D'autre part, MENOU fut
reçu membre de l'Académie de Turin. Dans son discours de
réception, l'ancien général en Chef de l'Armée
d'Orient exalta le siècle de Louis XIV et aussi "le héros
qui a senti que sa véritable grandeur ne serait fondée que sur le
bonheur des peuples". Il devait mourir le 13 Août 1810, près
de Mestre en Vénétie.
MURAT
Joachim (°
25-03-1767 - + 13-10-1815)
Joachim Murat, Maréchal, roi de
Naples, (°La Bastide Fortunière (Lot), 25-03-1767 - Pizzo,
13-10-1815 (fusillé)
Maréchal, roi de Naples : dans
le jeu d’échecs napoléonien, Murat est le cavalier,
splendide guerrier aux costumes extravagants, Murat est le fou,
impétueux et irréfléchi, Murat est la reine qui a besoin
des preuves d’affection de son maître pour offrir tout son
dévouement. Il est traité comme un pion, placé sur un
trône sans liberté d’action. De là, une trahison
à demi consommée, une fin tragique dans un village italien.
Joachim, le cadet de douze enfants, de
parents aubergistes, entreprend des études au séminaire des
Lazaristes de Toulouse. En février 1787, à la suite d’une
querelle avec un camarade (Arispure), il abandonne la voie ecclésiastique.
Le 12e régiment de chasseurs à cheval des Ardennes, qui comptait
plusieurs officiers originaires du Quercy, stationnait à Toulouse. Sans
hésiter, Murat se présenta le 23 février, signa son
engagement et fut incorporé dans la compagnie du chevalier Henry de
Carrière. Les démarches de ses parents pour lui faire obtenir un
congé absolu ne purent aboutir Le régiment prit garnison à
Carcassonne d'où, le 15 mars 1788, il partit pour Sélestat
où il devint le 12e régiment des chasseurs de Champagne. Murat
avait trouvé la voie qui correspondait à son caractère et
le voilà bientôt maréchal des logis.
Les courants d'idées nouvelles
traversaient la société; les soldats issus du peuple supportaient
mal les barrières leur interdisant l'accès aux grades
supérieurs; des remous se produisaient. Murat se trouva-t-il compromis
dans l'un d'eux? La chose est possible; il dut quitter son régiment et
regagner le Quercy natal où il reçut un accueil assez froid, son
père lui ferma sa bourse. Il obtint un emploi chez un commerçant
de Saint-Céré. Il se mêla à la vie publique, prit la
parole dans les clubs. Son nom devint populaire et il se vit
désigné pour représenter son canton à la fête
de la Fédération à Paris le 14 juillet 1790, cérémonie
imposante que les participants ne purent oublier; Murat fut de ceux qui
accompagnèrent jusqu'à Cahors la bannière offerte par la
municipalité de Paris.
Cette mission renforça son
influence, son ascendant s'affermit, des appuis se manifestèrent et,
dès janvier 1791, il put réintégrer le 12e régiment
de chasseurs, comme simple soldat. Le 8 février 1792, il figura parmi
les trois hommes désignés par le département du Lot pour
entrer dans la Garde constitutionnelle de Louis XVI. L'ambiance antipatriotique
du corps heurta ses sentiments et, le 4 mars, il démissionna exposant
ses motifs aux administrateurs du directoire du département du Lot. Sa
lettre, transmise à la Législative, y souleva un débat
houleux qui aboutit au licenciement de la Garde du roi.
Murat retrouva son régiment et
commença alors son étonnante ascension : Maréchal des
Logis le 15-03-1792, Sous-lieutenant à l’escadron franc
formé à Arras le 15-10-1792, Lieutenant le 31-10-1792 puis
Capitaine le 14-04-1793, date à laquelle il quitta définitivement
le régiment quand il devint aide de camp du Général
d’URRE (lui même nommé général une semaine
plus tôt). A cette même date il est muté à
l’Armée du Nord, le 01-05-1793 au 16ème Régiment de
Chasseurs et le 14-08-1793 date de sa promotion au grade de Chef
d’escadron il est affecté au 21ème Régiment de
Chasseurs.
Un moment inquiété par
la chute de Robespierre, républicain fervent il est allé
jusqu’à adopter le nom de Marat et se retrouve finalement sans
affectation en cette fin d’année 1794, à Paris. A l’aube
du 13 Vendémiaire, Barras et un jeune général corse,
Bonaparte, demandent un volontaire pour récupérer les canons
parqués aux Sablons. Murat se propose. Il revient avec 40 pièces,
qui permettront d’étouffer l’insurrection royaliste.
Par ce geste, Murat lie son destin
à celui de Bonaparte. Ce dernier le nomme chef de brigade (colonel) 1795
et en fait un de ses aides de camp. A ce titre, Murat l’accompagne en
Italie en 1796 où il se signale par sa bravoure. Chargé de porter
les drapeaux ennemis au Directoire, à Paris, il est également
prié d’intercéder auprès de Joséphine pour
qu’elle rejoigne son époux. Il revient de Paris avec le grade de
général de brigade (10-05-1796). Il participe au siège de
Mantoue. Après Campoformio, Bonaparte l’envoie au congrès
de Rastatt.
En Egypte, Murat s’illustre
à la tête d’une brigade de cavalerie. Après la prise
d’Alexandrie (2 juillet 1798) et la bataille des Pyramides (21 juillet
1798), il est le premier à monter à l’assaut de
Saint-Jean-d’Acre (28 mars 1799), lors de l’expédition de
Syrie. A la bataille d’Aboukir, le 25 juillet 1799, il s’empare
personnellement du pacha Mustapha, à qui il tranche deux doigts dans le
feu de l’action. Cela lui vaut une blessure peu ordinaire (une balle lui
traverse la mâchoire de part en part) et le grade de général
de division (promu Général de division provisoire, le 25-07-1799
et confirmé, le 19-10-1799). Murat est devenu une figure populaire.
Pourtant, tout au long des
années passées ensemble, Bonaparte se montrera abrupt avec celui
qui lui a donné des gages de sa loyauté le 18-Brumaire en
lançant à ses grenadiers devant les parlementaires
éberlués : «Foutez-moi tout ce monde-là dehors
!». Bonaparte lui accorde la main de sa sœur Caroline, en
février 1800, mais après l’intervention de Joséphine.
Il le fait maréchal le 19-05-1804, grand amiral et prince
l’année suivante, (le 01-02-1805), mais semble répugner
à lui confier des commandements importants.
Gouverneur de Paris en 1804, Murat
signe avec réticence la constitution de la commission qui préside
à l’exécution du duc d’Enghien. Il part
l’année suivante pour la campagne d’Autriche, à la
tête de toute la cavalerie. Après la prise d’Ulm (15 au20
octobre 1805), il poursuit les armées russes et autrichiennes le long du
Danube. Alors que Napoléon lui ordonne de couvrir les flancs de la
Grande Armée, il entre dans Vienne à la tête de ses hommes,
le 11 novembre 1805. Napoléon lui fait de sévères
remontrances pour cet acte d’insubordination. Murat se rattrape par sa
conduite lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre.
Napoléon lui accorde le
grand-duché de Berg et de Clèves en 1806 ; il lui faut un homme
de confiance pour assurer le blocus continental. Murat goûte au pouvoir,
s’avère soucieux du bien-être de ses sujets. C’est
l’occasion de nouvelles tensions avec l’Empereur, qui le rappelle
bientôt dans les rangs. En 1806, en effet, la Prusse, l’Angleterre,
la Suède et la Russie ont déclaré la guerre à la
France. Murat chasse les Prussiens jusqu’à Leipzig, participe
brillamment à la bataille de Iéna le 14 octobre 1806, fait
capituler Blücher à Lübeck. Il entre le premier à
Varsovie le 28 novembre 1806. A Eylau (8 février 1807), il commande
toute la cavalerie française. Sur l’ordre de Napoléon, il
lance ses troupes pour repousser le centre russe. Cette charge reste dans la
légende sous le nom de «charge des 80 escadrons».
Napoléon offre à Murat
la couronne de Naples en 1808, mais à condition qu’il demeure un
pion de la politique impériale. Murat a sans doute rêvé du
trône espagnol pour lequel il a payé de sa personne. Envoyé
en Espagne sans instructions précises, c’est lui qui
réprime durement l’insurrection du 2 mai 1808, organise
l’exode de Ferdinand VII et Charles IV vers Bayonne. Et cette couronne
napolitaine enfin acquise, il tremble de s’en voir
décoiffé, à l’instar du roi de Hollande, dont le
royaume est purement et simplement annexé à l’Empire en
1810.
Ce roturier s’avère roi
consciencieux. Il introduit des réformes, organise une
armée… Les frictions avec l’Empereur reprennent,
exacerbées par la dissension entre Caroline et Murat, qui se disputent
le pouvoir.
En 1812, Napoléon appelle son
beau-frère à ses côtés pour la campagne de Russie,
à nouveau à la tête de la cavalerie. Durant les six mois de
la campagne, Murat sera constamment au contact des armées russes. Lors
de la bataille de Borodino le 7 septembre, il charge à la tête de
15 000 cavaliers au devant des canons russes.
Alors que Napoléon est à
Moscou, en octobre 1812, il manque de se faire encercler à Taroutino (18
octobre 1812) mais parvient à se dégager. En décembre,
Napoléon lui laisse le commandement de la Grande Armée pour
rentrer précipitamment à Paris. Murat ne veut pas de ce
commandement : il veut sauver son royaume. A Wilna, il perd son sang-froid et
abandonne la Grande Armée. De retour à Naples, il écrit
à Napoléon pour expliquer sa conduite. Il demande à
revenir au service de l’Empereur.
Il revient pour participer à la
campagne d’été de 1813 ; Napoléon lui confie le
commandement de l’Armée du sud, chargée de contenir les
Coalisés de Schwarzenberg. Après la défaite de Leipzig (16
au19 octobre 1813), il rentre dans son royaume. En janvier 1814, Murat signe un
traité avec l’Autriche.
Au congrès de Vienne de 1815,
les généreux subsides qu’il a versés aux diplomates,
à Talleyrand notamment, ne servent de rien. Il est question de restaurer
les Bourbons sur le trône napolitain. Murat,
désespéré, tente des ouvertures de tous côtés
; il écrit une lettre cordiale à Louis XVIII, renoue avec
Napoléon exilé à l’île d’Elbe. Ce
dernier lui fait part de ses projets de retour. Murat déclare la guerre
à l’Autriche dès qu’il apprend le débarquement
de l’Empereur. Il occupe bientôt Rome, Ancône, Bologne. De
Rimini, il lance une proclamation où il appelle à
l’unification de l’Italie. Mais bientôt les troupes
autrichiennes, menées par Neipperg, l’encerclent. C’est la
défaite de Tolentino, le 21 avril 1815.
Murat doit prendre la fuite tandis que
Ferdinand retrouve son trône. Il arrive en France où
Napoléon refuse de le recevoir. En Corse, il réunit 600 hommes.
Cela lui suffit pour rêver de reconquérir Naples; il
s’embarque pour la côte italienne. Débarqué à
Pizzo, il est fait prisonnier, incarcéré. Un décret du Roi
ordonne à la commission qui le juge de lui laisser une «demi-heure
pour recevoir les secours de la religion» avant de le fusiller. Murat
donne lui-même l’ordre de tirer, le 13 octobre 1815.
OFFENSTEIN
François Joseph
Engagé
au régiment comme soldat.
Colonel,
François Joseph OFFENTEIN commandera 4 escadrons du 7ème
Régiment de Cuirassiers, sous les ordres du Général de
Brigade Albert louis Emmanuel FOULER, lors de la bataille de HEIDELBERG (1807)
PAULTRE
de LAMOTTE Pierre louis François (° 03-02-1774 - + 1840)
Promu
Commandant au Régiment le 15-12-1803.
Commandant
la 2ème Brigade / 4ème Division de
Cuirassiers (Général DEFRANCE) / 2ème Corps de Réserve
de cavalerie (Général MONTBRUN) lors de la campagne de Russie
(1812)
Général
de Brigade 06-08-1811, Général de Division, Baron d’Empire
Chevalier
de la Légion d’Honneur 25-03-1804, Officier de la Légion
d’Honneur 11-07-1807, Commandeur de la Légion d’Honneur
17-07-1814
QUINETTE
DE CERNEY Jean Charles (° 25-07-1776)
Engagé
au régiment comme soldat.
Commandant
le 3ème Corps d’Armée de cavalerie lors de la
bataille de LEIPZIG du 16 au 18 octobre 1813
Baron
d’Empire
Baron
de SCHEGLINSKY
Engagé
au régiment comme soldat.
Chef
d’Escadron au Régiment en 1791
TASCHER
(de) Maurice (° 1786 - + 1813)
Cousin
éloigné de l'Impératrice Joséphine servit comme
sous-lieutenant au 8ème Régiment de Hussards, puis en
tant que lieutenant et capitaine au régiment
Maurice de TASCHER - capitaine au 12ème
Régiment de Chasseurs à Cheval
(Né à Orléans en 1786 - mort à
Berlin en 1813)
d'après un portrait au crayon
par son frère Ferdinand
WATIEZ
SAINT ALPHONSE
Engagé
au régiment comme soldat.